Renseignements
On estime qu’une femme sur dix en âge de procréer est atteinte d’endométriose.
Il s’agit d’un trouble gynécologique peu connu dans notre pays et difficile à diagnostiquer. En effet, les manifestations cliniques de cette maladie comme son vécu diffèrent chez chaque patiente.
Pourtant, l’endométriose n’en reste pas moins une pathologie difficile à vivre. Elle génère des troubles conséquents chez les patientes, qu’il est important de détecter :
- règles douloureuses ;
- douleurs lors des rapports sexuels ;
- saignements vaginaux anormaux ;
- troubles digestifs et/ou urinaires ;
- parfois, problèmes d’infertilité.
Envie d'en savoir plus ? Consultez notre brochure expliquant l'endométriose, ses causes, son évolution, ses traitements...
Règles douloureuses : « avoir mal n’est pas normal ! »
Les patientes atteintes d’endométriose ressentent d’importantes douleurs que leurs proches ont parfois du mal à cerner car il s’agit d’une maladie, encore taboue, laissant peu de manifestation visible.
Pour mieux percevoir l’endométriose, il faut bien comprendre le fonctionnement du corps féminin...
Au cours du cycle menstruel, les organes génitaux des femmes subissent plusieurs modifications : l’endomètre (la paroi interne de l’utérus) s’épaissit pour accueillir un éventuel embryon. En fin de cycle, s’il n’y a pas eu de fécondation, l’endomètre s’élimine naturellement par le biais des saignements lors des règles.
Chez les patientes atteintes d’endométriose, certains tissus d’endomètre, au lieu d’être éliminés, émigrent vers les organes génitaux, les voies urinaires, intestinales, les appareils digestifs ou encore pulmonaires… Les tissus d’endomètre, logés au sein de ces organes, provoquent des lésions durant les menstruations : chaque mois, pendant les règles, ils saignent également, ce qui provoque d’importants troubles et douleurs chez ces femmes.