Témoignages de patients

A l'ère de la robotique

Visionner la présentation du Robot Da Vinci :



Le CHU Ambroise Paré a acquis tout récemment un nouvel outil chirurgical ultra sophistiqué en vue d’offrir aux patients de toute la région une amélioration significative de leur sécurité, de leur confort et une diminution de leur durée d’hospitalisation.

A cette occasion, et pour la première fois sur ce site, nous souhaitons dédier cette page web à tous les patients ayant été opérés grâce à cette nouvelle technique.
Aussi, n'hésitez pas à envoyer vos témoignages à l'adresse e-mail : france.brohee@hap.be
Visionner des témoignages filmées de nos patients :

Ceux-ci seront mis en ligne de manière anonyme si vous le souhaitez.

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Le 16/09/2021 – Monsieur M. LHOIR - 69 ans

«En avril 2019, un cancer de la prostate localement avancé m’a été découvert. Le cancer étant sorti de la capsule prostatique et ayant envahi les vésicules séminales, il était alors inopérable. Depuis, une  chimiothérapie (6 séances de Taxotere) et simultanément une hormonothérapie (injection mensuelle de Firmagon) ont été réalisées. Ces traitements ont très bien fonctionné mais, malheureusement, 2 lésions métastatiques osseuses de petite taille avaient aussi été mises en évidence dès le départ.

Fin 2020, une nouvelle augmentation exponentielle de mon psa est apparue. Un examen gamma PET-SCAN a montré que cette augmentation du psa était due à une récidive locale du cancer de la prostate et non aux métastases osseuses: une opération (ou une radiothérapie) devenait donc possible.

J’ai opté pour  la chirurgie après avoir rencontré le Docteur Michel Naudin qui m’a confirmé qu’une prostatectomie radicale avec curage ganglionnaire était réalisable quoique plus délicate dans mon cas vu les effets de l’hormonothérapie (réduction des dimensions de la prostate).

La prostatectomie réalisée  à l’aide du robot Da Vinci par le Docteur Naudin et ses collaborateurs s’est parfaitement déroulée le 8/7/2021 et a duré 5h30 environ. Le curage ganglionnaire a été minutieusement réalisé par le Docteur Naudin qui a extrait 21 ganglions tous négatifs. Les marges l’étaient également. L’hospitalisation de 2 jours s’est très bien déroulée. L’accueil chaleureux, les explications limpides et le suivi post-opératoire du Docteur Naudin sont remarquables. Son expertise et sa minutie lors de l’opération m’ont permis de conserver une continence parfaite dès le retrait de la sonde urinaire une semaine après l’opération. Un immense Merci au Docteur Michel Naudin et à ses collaborateurs qui réalisent une chirurgie de qualité tout à fait exceptionnelle.»

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Le 08/02/2016 – Monsieur G. Lefebvre

« J'ai bénéficié d'une prostatectomie radicale en date du 22/01/2016 suite à un adénocarcinome prostatique. Le docteur Naudin qui s'est occupé de mon cas est un "Monsieur" dans sa spécialité. Il est franc, direct et très didactique dans ses explications.
On se sent tout de suite à l'aise, en de bonne mains. Opéré le 22/01, je suis sorti le 25/01, la sonde urinaire m'a été retirée le 02/02 et je commence ma période de revalidation le 09/02.
Je revois le docteur au mois de mars. Actuellement, les douleurs sont quasi nulles et j'effectue 2 à 3 km de marche(à l'aise) tous les matins.
Je ne peux que remercier le docteur Naudin et son équipe pour cet excellent résultat. N'hésitez pas à confier votre santé dans ses mains expertes».

Le 12/01/2010 - Monsieur Charles B. - 67 ans

« J’avais un PSA très élevé depuis quelques années. En 2007, après un examen global et un PSA supérieur à 3.5, j’ai donc décidé de rencontrer le Docteur Naudin ». S’en suit 12 prélèvements et 7 sont positifs. La prostatectomie radicale est décidée.

« Je demande à ce que se soit fin mai 2008 au plus tôt, après le Doudou ». Ce sera donc le 31 mai 2008. Avec mon épouse, nous avions vu un reportage sur le Robot Da Vinci sur télé MB, mais le Docteur Naudin ne m’en a pas parlé de suite. Pourtant, deux jours avant l’intervention, il m’a expliqué que j’étais en bonne santé et que je pouvais être opéré par le Robot, sans aucun risque.

L’opération a été longue, très longue même, m’a dit ma femme….mais je ne me souviens dans mon inconscient que de quelques applaudissements…j’étais la 2ème personne opérée par le robot.

Depuis, un drain pendant 3 mois, des prises de sang et une rencontre avec le Docteur Naudin tous les 6 mois et je me porte à merveille : marche, pingpong, jardinage agrémentes mon quotidien. Pas de grande cicatrice, juste quelques points. « je l’ai déjà recommandé à des amis qui rencontrent les mêmes difficultés ».

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Le 03/03/2010 - Monsieur A. DURAY - 62 ans - Par e-mail

De février 2008 à novembre 2008, lors de deux contrôles successifs chez le Docteur NAUDIN pour adénome prostatique répertorié, mon PSA était passé de 3.2 à 3.9. Etait-ce affolant en soi ?

N’a-t-on pas pour habitude de prendre le seuil absolu d’un PSA de 4.5 comme élément de suspicion ?

Intrigué par l’accroissement relatif de 25% de mon PSA en six mois de temps et vu mes antécédents paternels en matière de cancer de la prostate, le Dr NAUDIN me propose la réalisation d’une biopsie (16 prélèvements) à titre de dépistage. Après quelques jours d’attente – et à mon grand désespoir – il s’avère que deux ou trois carottages présentent des traces cancéreuses d’un millimètre. L’attitude thérapeutique proposée par le Docteur NAUDIN – vu la localisation des cellules cancéreuses et mon âge de 61 ans – est la prostatectomie radicale par robot.

Six semaines plus tard – le temps de la cicatrisation des différents prélèvements – je me retrouve donc en salle d’opération dans les bras du robot DA VINCI. Opéré un mardi de janvier 2009 (pas d’infection, pas de fièvre et debout dès le lendemain), je rentrais chez moi le vendredi suivant (4 jours d’hospitalisation) avec une sonde urinaire à garder pendant 10 jours. Pour l’essentiel, je n’ai pratiquement jamais eu de véritable fuite urinaire et, par souci d’efficacité, je me suis soumis aux soixante séances de rééducation pelvienne avec sonde anale chez le kinésithérapeute. A l’heure d’aujourd’hui, mon PSA reste invariablement à zéro et je ne peux qu’espérer qu’il en soit toujours ainsi.

Sous narcose pendant l’intervention, je dirai avec humour que je n’ai pas eu l’occasion de dialoguer avec DA VINCI et de faire sa connaissance. Quoiqu’il en soit, je lui suis reconnaissant de m’avoir investi à différents petits endroits par célioscopie et de ne m’avoir laissé qu’une seule cicatrice de 5 à 6 points au-dessus du nombril. Globalement, tout s’est très bien passé et huit semaines plus tard je recommençais mes randonnées pédestres.

Avec le recul d’un an, et pour peu que je me souvienne des longues et nombreuses hospitalisations de mon père pour « interventions chirurgicales à la prostate », je ne peux que rester en admiration face à cette technologie nouvelle de DA VINCI qui est très précise et peu dévastatrice. Ai-je d’ailleurs jamais réalisé toute l’importance de cette intervention chirurgicale dès l’instant où elle correspondit à une hospitalisation relativement éphémère ?