A propos du CHU

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SON HISTOIRE


De tous les temps, le sort des malades et des blessés a suscité des élans de solidarité et de secours qui, durant le Moyen-Âge, la Renaissance et les Temps dits Modernes, étaient le fait des Ordres religieux…À ces époques lointaines, la prise en charge des malades et blessés montois était assurée par une abbaye qui fut anéantie par la Révolution française (fin du XVIIIème Siècle) et dont il ne subsiste que la "Tour du Val des Ecoliers" à la rue André Masquelier.

Après la Révolution française, la prise en charge fut centralisée dans un édifice nouvellement construit entre 1869 et 1875 selon la mode architecturale de l'époque et qui, pour bien marquer la scission entre la religion et l'état, fut baptisé: "l'Hôpital Civil". Sa gestion fut confiée à la C.A.P. (Commission d'Assistance Publique devenue aujourd'hui le C.P.A.S). Celui-ci comptait 300 lits, d'immenses corridors sans fin, des chambres communes de 20 à 26 lits, quelques chambres d'isolement pour les contagieux...

En même temps que l'Hôpital, une école d'infirmières fut érigée dans la même enceinte – elle communiquait avec l'hôpital par un passage souterrain qui ne disparut qu'après l'an 2000 lors des grands travaux actuels. Devenu obsolète à la fin de la première moitié du XXème Siècle, le vieil Hôpital Civil fut abattu et remplacé par une nouvelle construction qui prit le nom "d'Hôpital Saint-Georges", en hommage au Patron de la Ville de Mons, vainqueur du dragon. La construction de l'Hôpital Saint-Georges débuta en 1953. De manière concomitante, une nouvelle école d'infirmières fut érigée aux frais de la Province de Hainaut à proximité immédiate de l'hôpital.

Le nouvel édifice ne comportait à ce moment que trois ailes : deux d'hospitalisation, la A (aile Nord) et la C (aile Sud), une réservée aux locaux techniques,  la B (aile Ouest), comme le bloc accouchement, le laboratoire, la transfusion sanguine, les salles d'opérations, la lingerie ou encore le garages des ambulances.
 

Photo CHU Ambroise Pare Mons

Le passage de l'Hôpital Civil à l'Hôpital Saint-Georges marque aussi le passage de l'Institution dans la sphère d'influence de la Faculté de Médecine de l'Université Libre de Bruxelles.

Plus tard, et profitant de l'opulence qui règne dans le système de santé belge, entre 1965 et 1985, l'Institution s'octroie 200 lits supplémentaires et s'agrandit de deux extensions : l’aile "G" car dédicacée initialement à la Gériatrie inaugurée en 1975 ; et la D (aile Est) inaugurée en 1985 et renfermant des étages d'hospitalisation, un nouveau service des Urgences, un nouveau quartier de Soins Intensifs – Réanimation et des locaux techniques dédiés à de nouvelles technologies (Scanner – Echographie – Isotopes etc). Un vaste parking arrière est aménagé et se pare d'un héliport…un équipe de plus de mille personnes anime cet immense complexe.

Au début des années 1990, la gestion de l'Institution passe des mains du C.P.A.S. à celles d'une Société Coopérative Intercommunale qui étend sa propriété aux bâtiments de l'ancien Sanatorium de la Rue de la Cure d'Air…Cela permet d'y héberger les lits de Gériatrie et de Revalidation en libérant des espaces dans la Maison Mère qui seront mis à profit pour diverses destinations répondant aux exigences de l'évolution de la Médecine, dont l'acquisition bien nécessaire d'une aile Psychiatrique. C'est aussi l'époque où le nom d'Hôpital Saint-Georges se mue en "Hôpital Ambroise Paré" qui, en 1998 s'adjoint le titre d'hôpital "'Universitaire", lors de l'attribution par l'Université de Bruxelles, de 20 lits universitaires dans le secteur Pédiatrique.

En 2009, le Centre Hospitalier Universitaire Ambroise Paré et le Centre Hospitalier Psychiatrique le Chêne aux Haies (www.chpchene.be) ont uni leurs destinées au sein de la même intercommunale. Désormais, ce sont plus de 1.800 membres du personnel, auxquels s'ajoutent près de 300 médecins, qui oeuvrent au quotidien pour le bien-être et la prise en charge des patients de Mons et du Borinage.

Cette genèse est cependant loin d'être arrivée à son terme et il n'est que de contempler les travaux actuellement en cours (un des plus grands chantiers mis en œuvre ces dernières années dans la Région wallonne), pour se rendre compte que "le travail n'est jamais fini" et que l’hôpital n’a de cesse de se métamorphoser pour répondre au mieux aux attentes et aux besoins de nos patients et visiteurs.

Qui est Ambroise Paré et pourquoi a-t-il marqué la région ?